Categories:

Glossaire des mots du BIM et du SIG

(La terminologie en noir concerne le BIM/MN, celle en orange concerne le SIG et celle en vert est générique aux deux)

ADS

Application du Droit des Sols

Attribut

Voir “Propriété d’un objet BIM” et définition de « données attributaires ».

BIM

L’acronyme BIM, d’origine anglo‐saxonne, a plusieurs significations. Building Information Model, Building Information Modelling et Building Information Management.

BIM « Building Information Model »

Modèle de données décrivant un projet, parfois aussi appelé « Maquette Numérique » (Voir

« Maquette Numérique »)

BIM « Building Information Modelling »

Processus de création, de collecte et d’utilisation des données d’un modèle de données de projet. Méthode de travail basée sur la collaboration autour d’une maquette numérique. Dans un processus BIM, chaque acteur de la construction crée, renseigne et utilise cette maquette, et en tire les informations dont il a besoin pour son métier. En retour, il alimente la base de données de nouvelles informations pour aboutir au final à un objet virtuel renseigné, représentation nominale de la construction, de ses caractéristiques géométriques et de ses propriétés de comportement.

BIM ou BIM Management « Building Information Management »

Mode d’organisation de projet nécessaire à la mise en œuvre du processus, permettant notamment l’établissement et le suivi de la maquette numérique et de la base de données associée. L’organisme responsable du BIM Management sera en charge de piloter l’élaboration du cahier des charges BIM.

Base de données

On entend par base de données un recueil d’œuvres, de données ou d’autres éléments indépendants, disposés de manière systématique ou méthodique, et individuellement accessibles par des moyens électroniques ou par tout autre moyen (Code de la Propriété Intellectuelle L112‐3, 2ème alinéa)

BCF

BIM Collaboration Format : format neutre permettant d’annoter et de commenter un modèle numérique pour faciliter le travail collaboratif autour de la maquette numérique (« post‐it » du BIM).

BEP « BIM Execution Plan »

Voir « Plan de mise en œuvre du BIM »

BIM‐catalogue

Catalogue d’objets sous format numérique intégrables dans une maquette numérique. Un BIM‐catalogue peut être générique ou spécifique à un fournisseur.

BIM Manager

Il est affecté à un projet donné. Il établit la stratégie BIM du projet, en accord avec les objectifs BIM du programme et ceux des entreprises. Il identifie les outils et met en place les processus pour y parvenir. Il anime l’ensemble des Coordinateurs BIM, définit leur rôle et leur périmètre d’intervention. Il est le garant de l’atteinte des objectifs BIM du projet. Il rend compte à la direction de projet des difficultés de toute nature pour l’application de la convention BIM. Ses missions sont multiples :

  • Elaboration du BEP (en accord avec besoins exprimés par le MOA et la                                                                                                             Direction Projet)
  • Suivi des processus définis dans le BEP
  • Evaluation de la performance de la démarche BIM sur le projet.

CAO / DAO

Conception assistée par Ordinateur / Dessin assisté par ordinateur

Il est souvent question de CAO/DAO pour évoquer les logiciels de dessin type AutoCAD ou Microstation, utilisés par les dessinateurs, les projeteurs, les géomètres, les architectes, etc.

Cahier des charges BIM

Document rédigé à l’initiative du maître d’ouvrage précisant pour un projet donné les exigences et objectifs des intervenants successifs, incluant ceux de la charte BIM du Maitre d’ouvrage. Il s’impose à l’ensemble de la chaine de valeur.

Calque

C’est le nom qui est donné en CAO/DAO à une couche de dessin, afin de séparer les éléments dessinés pour mieux les manipuler ensuite. Par exemple, pour le dessin d’une maison, je vais voir un calque avec les murs, un avec la charpente, un avec les portes, etc.

Le terme de « calque » pour la CAO/DAO a la même signification que les termes « couches d’information » dans le SIG.

Cas d’usage BIM

Voir « Usage BIM »

Cas d’usage Métier

Processus élémentaire de conduite de projet (Synthèse, Plan d’installation de chantier, Métrés, Communication, etc.).

Charte BIM

Document général élaboré par le maître d’ouvrage traduisant sa politique en objectifs de qualité et de performances attendues du BIM pour l’ensemble de ses projets. Il recense les exigences et les objectifs à satisfaire pour alimenter la base de données. La charte inclut notamment la phase d’exploitation‐maintenance du patrimoine du maître d’ouvrage.

Contributeur BIM

Il contribue à l’élaboration du BIM, en particulier en ajoutant sa valeur ajoutée à la modélisation 3D (planning, métrés, etc.). Il modélise éventuellement en 3D. Il peut être ingénieur, technicien, juriste, commercial, etc. Tout intervenant impliqué dans la convention BIM peut être considéré comme Contributeur BIM.

Convention BIM

Document élaboré pour un projet donné par la maîtrise d’œuvre décrivant les méthodes organisationnelles, la structuration des données, les représentations graphiques, la gestion et le transfert des données du Projet, ainsi que les processus, les modèles, les utilisations, le rôle de chaque intervenant, et l’environnement collaboratif du BIM. Elle est intégrée autant que de besoin au cahier des charges du dossier de consultation des entreprises.

Coordinateur BIM

Il anime les modeleurs BIM et les contributeurs BIM de son métier ou de sa société. Il organise et valide les sortants de son métier pour un projet donné, en appliquant les processus définis dans le BEP. Il est le référent de son métier et est donc en contact direct avec le BIM manager. Il possède de solides connaissances métier et une bonne connaissance des processus BIM.

Couche d’information

C’est le nom qui est donné dans le SIG à une représentation cartographique d’informations. Par exemple, pour le cadastre, les sections, les parcelles, les bâtiments, etc. représentent autant de couches d’informations séparées. La séparation des informations en couches (ou calque pour la CAO/DAO) permet une manipulation plus facile de celles‐ci et surtout une sélection ciblée, pour effectuer des analyses ou des modifications (si, dans une même couche d’informations, il y a à la fois des points qui représentent des arbres et des lignes qui représentent la voirie, il sera plus difficile d’effectuer une sélection sur l’un ou l’autre de ces thématiques que si elles sont gérées dans des couches séparées.

Donnée attributaire

Il s’agit d’une information alphanumérique associée à une représentation cartographique. Par exemple, à la représentation cartographique d’une parcelle cadastrale, vont être associées des données attributaires, avec le nom du propriétaire, la superficie, l’identifiant parcellaire, etc.

Les données attributaires sont gérées dans des bases de données.

Donnée géoréférencée

C’est une information qui a une localisation géographique sur un territoire (géolocalisation). Les cartes routières numériques, par exemple, sont géoréférencées. Un GPS dans une voiture ou un smartphone utilise des données géoréférencées.

Lorsque l’on parle de « donnée géographique » dans un SIG, cela signifie que cette donnée est géoréférencée.

Donnée localisable

Il s’agit d’une information qui n’est pas géolocalisée à son origine, mais qui peut être associée à d’autres informations géolocalisées. Par exemple, une information financière sur un mode de subvention (non géolocalisée) qui peut être associée à un secteur géographique ou adresse.

On parle aussi de données indirectement localisées.

Donnée raster

Il s’agit d’une information représentée sous la forme d’une image (photographie aérienne, par exemple), avec des pixels (petits carrés composant une image numérique). Une image raster n’est pas modifiable au même titre qu’une représentation vecteur.

Donnée vectorielle (ou vecteur)

Il s’agit d’une information dessinée/cartographiée, représentée sous la forme d’un point, d’une ligne (ou polyligne) ou d’une surface. Les données vectorielles sont modifiables, au contraire des données raster.

Drapage

C’est l’action qui consiste à superposer une couche d’information en 2D (par exemple une couche voirie ou cadastrale ou une image aérienne de type orthophotoplan) sur une modélisation du territoire en 3D. On « drappe » la couche 2D sur la 3D, pour qu’elle épouse les forme de celle‐ci. Dans le cas d’une orthophotographie qui est drappée sur une modélisation3D, les bâtiments, la végétation, etc. sont aplatis, car ils n’existent pas réellement en 3D.

DT

Déclaration de Travaux

DICT

Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux

Il s’agit de la déclaration obligatoire que doit faire tout maître d’ouvrage (public ou privé), lorsqu’il a l’intention d’effectuer des travaux à proximité de canalisations et réseaux enterrés. La déclaration de projet de travaux (DT) est faite par le maître d’ouvrage, et la déclaration d’intention de commencement de travaux (DICT) par l’exécutant des travaux. Toute déclaration doit obligatoirement être précédée d’une consultation du guichet unique, accessible en ligne, qui recense (a priori) la totalité des réseaux présents sur le territoire concerné.

Environnement Commun de Données « DCE Data Common Environment »

Référentiel de Données qui contient toutes les informations numérisées relatives à un projet (plateforme collaborative, logiciels, maquettes, modèles, contrats, correspondances, …).

Source unique des informations numérisées pour un projet ou un ouvrage donné, utilisée pour collecter, gérer et diffuser chaque élément d’information via un processus géré et des outils adaptés.

ETL (Extract – Transform – Load)

Outil logiciel permettant d’extraire des données d’une base de données géographiques et de les transformer d’un format dans un autre, sans perte d’informations. Le logiciel FME est probablement l’ETL le plus connu et utilisé au monde.

FME (Feature Manipulation Engine)

C’est un ETL spatial, qui permet le traitement de données géographiques. Il reconnait plus de 300 formats différents et permet la conversion de formats, l’extraction de données, le contrôle qualité, l’analyse spatiale, le géocodage, la reprojection géographique, etc.

Flux de données

C’est une représentation sous la forme d’un schéma ou d’un tableau de la circulation des données dans un Système d’Information (ici géographique), à l’intérieur d’une organisation (collectivité territoriale, par exemple).

Flux web

Un flux web peut concerner la circulation d’information en continu (flux RSS, par exemple). Dans le cadre de l’information géographique, un « flux web » et un flux d’informations géographiques (cartographie, par exemple), qui provient d’un producteur identifié sur internet et qu’il est possible d’afficher directement dans son logiciel de cartographie, sans avoir besoin de télécharger les données sur son poste informatique. Cette pratique devient de plus en plus courante pour les SIG.

Format propriétaire

Un format propriétaire est un format exclusif utilisé par un logiciel développé par un éditeur.

Géolocalisation

Localisation d’un objet ou d’une information, avec des coordonnées géographiques x, y (voire z, pour l’altitude).

Ces coordonnées peuvent être en longitude/latitude (Google Maps, par exemple) ou en mètre (système de coordonnées Lambert 93 pour la France).

Guichet unique

C’est un site internet qui vise à recenser l’ensemble des réseaux souterrains sur le territoire français, permettant ainsi de disposer d’un portail de consultation unique et centralisé.

IFC «Industry Foundation Classes»

Format d’échange de données utilisé dans les maquettes numériques du secteur de la construction. Le format IFC a pour but d’assurer l’échange de données entre des logiciels métiers BIM. Il décrit les objets (murs, fenêtres, espaces, poteaux, voussoirs, etc.), leurs caractéristiques et leurs relations fonctionnelles.

IFC4

Révision 4 du format IFC. Elle est devenue la norme ISO 16739.

INSPIRE (Infrastructure for Spatial Information In Europe)

La directive INSPIRE, élaborée par la Direction générale de l’environnement de la Commission européenne, vise à établir une infrastructure de données géographiques pour assurer l’interopérabilité entre bases de données et faciliter la diffusion, la disponibilité, l’utilisation et la réutilisation de l’information géographique en Europe.

Pour respecter les obligations de cette Directive de 2007, transposée en droit français en 2010, il est nécessaire de disposer d’un catalogage normalisé de ses données géographiques (incluant des métadonnées).

Interopérabilité

L’interopérabilité́ est la capacité d’échanger des données entre les différents « modèles », sans

dépendre d’un éditeur de logiciel ou d’un outil en particulier. Elle nécessite l’utilisation de standards ouverts.

Jumeau Numérique

Représentation numérique d’un ouvrage physique, sous la forme d’une maquette numérique 3D, utilisée principalement pour les besoins de son exploitation et de sa maintenance. Le jumeau numérique évolue au fur et à mesure des modifications, des rénovations, de l’exploitation, de la maintenance de l’ouvrage réel.

Jumeau Numérique territorial

Représentation numérique d’un territoire sous la forme d’une modélisation 3D de la surface du sol (à partir d’un MNT), du sous-sol ou du sur-sol (à partir d’un MNE).

LOD « Level of Detail / Development / Definition»

Voir « Niveau de … »

Maquette numérique

Il s’agit d’une représentation numérique tridimensionnelle des caractéristiques physiques et/ou fonctionnelles de l’ouvrage pendant tout ou partie de son cycle de vie. Elle est constituée d’objets et d’espaces représentant l’ouvrage, identifiés et renseignés (nature, composition, propriétés physiques, mécaniques, comportement, performances …).

Elle peut être unique ou constituée de l’agrégation de maquettes et/ou modèles métiers complémentaires.

En fonction des étapes du cycle de vie de l’ouvrage, elle peut prendre les appellations suivantes :

Maquette Numérique de Programmation

Maquette numérique utilisée pour l’établissement du programme du projet. Cette maquette est élaborée par le MOA ou sous sa responsabilité, elle contient les contraintes programmatiques et réglementaires du projet. Elle peut servir à la consultation des MOE.

Maquette numérique de Construction

Maquette numérique couvrant les phases conception, réalisation et réception.

Les Maquettes Numériques de ces phases sont trois états successifs d’une même maquette qui évolue au fur et à mesure de l’avancement du projet.

Maquette Numérique de phase Conception

Maquette numérique utilisée pour la conception de l’ouvrage. Elle répond le cas échéant aux exigences des missions de MOE définies par la loi MOP. Elle est élaborée sous la responsabilité de la maitrise

d’œuvre. Les documents graphiques présentés sous forme de plans et prévus par le contrat de maitrise d’œuvre sont issus de la maquette numérique. Elle peut servir à la consultation des entreprises.

Maquette Numérique de phase Réalisation

Maquette numérique utilisée pendant la phase de réalisation de l’ouvrage. Elle permet le visa des plans d’exécution réalisés par les entreprises. Elle prend en compte les conditions de la réalisation effective de l’ouvrage. Elle est l’agrégation des maquettes numériques métiers de tous les intervenants.

Maquette Numérique de phase Réception (maquette numérique du DOE – dossier des ouvrages exécutés)

Maquette numérique représentative de l’ouvrage « tel que construit » au moment de la réception et de la livraison de l’ouvrage. Elle est remise au maître d’ouvrage.

Maquette Numérique d’Exploitation et de Maintenance

Maquette numérique utilisée par le propriétaire, le mainteneur ou l’exploitant. En cas de construction neuve, elle est issue de la maquette numérique de réception et incorpore de nouvelles données liées à l’utilisation de l’ouvrage. Pour les ouvrages existants elle est élaborée à partir d’un relevé topographique adapté aux besoins de l’exploitation et de la maintenance.

Maquettes numériques (ou modèles) métiers

Maquettes numériques propres à chaque intervenant.

Modeleur BIM

Il est principalement en charge de la modélisation 3D, puis de la génération des plans 2D issus des modèles 3D et des livrables prévus dans la convention BIM. C’est un projeteur expert en modélisation 3D.

Il s’agit d’une modélisation en 3D (x, y et z, avec l’altitude) d’un territoire naturel (relief paysager) ou d’une infrastructure (bâtiments, voirie, lignes ferroviaires, etc.). La modélisation 3D, comme pour le SIG, est décomposable en différentes thématiques (couches d’informations ou calques).

Maquette numérique 3D

La maquette numérique (MN) est liée au sujet du BIM. C’est une base de données partagée et évolutive, avec toutes les informations nécessaires à une prise de décision à chaque étape d’un projet. La représentation en 3D d’une infrastructure (bâtiment ou linéaire) se fait sous la forme d’objets intelligents, modélisés en 3D et non simplement dessinés en perspective (comme cela se faisait encore il y a peu d’années, avec des logiciels de CAO/DAO).

Métadonnée

Il s’agit d’une information sur une information (la carte d’identité d’une information, en quelque sorte). Alors qu’une donnée attributaire est une information associée à une représentation cartographique simple (point, ligne, surface), une métadonnée est une information sur la manière dont la donnée géographique (ou non) a été construite : qui l’a produite, quand, quelle est sa date de mise à jour, son format, etc.

MNT

Modèle Numérique de Terrain. Il s’agit d’une représentation de la surface d’un territoire (le sol), avec son relief, sous la forme de points (ou de courbes de niveau) géoréférencés en x, en y et en z (altimétrie). Le MNT sert à modélisation en 3D la surface d’un territoire.

MNE

Modèle Numérique d’Elévation. Il s’agit de la représentation sous formes de points des éléments du sur‐sol (bâtiments, végétation, objets divers, …).

MOOC (Massive Open Online Course)

Un MOOC ou formation en ligne ouverte à tous, aussi appelée cours en ligne ouvert et massif, est un type ouvert de formation à distance, capable d’accueillir un grand nombre de participants. L’appellation MOOC est passée dans le langage courant en France, elle est désormais reconnue par les principaux dictionnaires. (source : Wikipedia)

Site répertoriant les MOOC francophone : https://mooc‐francophone.com/ .

Exemple en Normandie : 2N2E (Normandie Numérique Efficacité Energétique) « Rénover avec une maquette numérique et un processus BIM la maison individuelle » – https://2n2e.fr/ .

Niveau de définition, Niveau de détail, Niveau de développement

Niveau nécessaire d’informations liées aux objets en termes géométriques, analytiques, alphanumériques et relationnels. Il existe différents niveaux de définition/détail/ développement pertinents suivant les phases du projet.

Niveau de détail (LOD – Level Of Detail en anglais)

Il s’agit du niveau de représentation d’une modélisation 3D. Il prescrit, en fonction de l’échelle de visualisation, de gérer la quantité d’information la mieux adaptée : plus on s’éloigne d’une modélisation, moins il est nécessaire de disposer de tous les détails (nous retrouvons le même principe sur les cartes routières par exemple, sauf qu’elles ne sont pas en 3D).

Objectifs BIM

Traduction de certains des objectifs généraux du projet et de ses processus (cas d’usage Métier) en cas d’usage BIM dans une charte BIM, un cahier des Charges BIM, etc.

Objet BIM

Représentation virtuelle d’un élément de construction, formellement identifié (voile, dalle, poutre, tablier de pont …) avec ses propriétés (type de matériau, résistance mécanique, coefficient de dilatation…). Un objet BIM peut aussi être une relation, une tâche, une ressource, une propriété …

Objet BIM générique

Objet libre de droit d’usage décrivant, y compris en termes de géométrie, de spécifications fonctionnelles et performances, un ouvrage, une partie d’ouvrage ou un composant sans référence à un produit, une marque ou une solution spécifique.

Il cadre la solution pratique correspondante.

openBIM

Désigne l’interopérabilité en matière de BIM, afin de pouvoir échanger des données entre logiciels BIM d’éditeurs différents, grâce à un standard d’échanges. La norme ISO d’interopérabilité BIM est l’IFC, développée par l’association buildingSMART International.

Open Data

Données ouvertes auxquelles l’accès est totalement public et libre de droit, au même titre que l’exploitation et la réutilisation.

OSM : Open Street Map

Il s’agit d’une cartographie collaborative, citoyenne, qui propose des informations géographiques (avec données attributaires, accessibles à tous gratuitement sur le web et que tout un chacun peut enrichir de mises à jour (https://www.openstreetmap.org).

Plan de récolement

C’est un plan (type CAO/DAO) qui représente les travaux réellement réalisés (implantation ou modification de réseaux enterrés, par exemple). Il s’agit d’une mise à jour précise des plans de travaux initialement dessinés en phase projet.

PCRS

Plan Corps de Rue Simplifié.

PDU

Plan de Déplacement Urbain.

PLH

Plan Local de l’Habitat.

PLU

Plan Local d’Urbanisme (remplace l’ancien POS).

PLUI

Plan Local d’Urbanisme Intercommunal.

PMR

Personne à Mobilité Réduite.

POS

Plan d’Occupation du Sol (aujourd’hui généralement transformé en PLU).

Plan de mise en œuvre du BIM (ou Plan d’Exécution BIM ou BEP)

Document élaboré pour un projet donné par chaque entreprise décrivant les méthodes organisationnelles, la structuration des données, les représentations graphiques, la gestion et le transfert des données du projet, ainsi que les processus, les modèles, les utilisations et le rôle de chacun de ses intervenants dans l’environnement collaboratif BIM du projet. Il est la réponse au cahier des charges BIM du dossier de consultation des entreprises.

PPBIM « Product Properties for BIM »

La norme expérimentale AFNOR XP P07‐150 dite norme PPBIM concerne les propriétés des produits et systèmes (ensembles de produits respectant des règles d’assemblage et/ou de mise en œuvre) utilisés en construction. Elle porte sur l’harmonisation des dictionnaires de propriétés, de groupes de propriétés (ensembles de propriétés permettant d’organiser les propriétés par thèmes), de documents, de produits, d’objets BIM génériques et de systèmes constructifs dans le cadre d’une maquette numérique.

Producteur BIM

Voir « Contributeur BIM »

Propriété d’objet BIM

Attribut qui qualifie une caractéristique graphique, physique, analytique ou technique d’un objet.

Réalité augmentée (RA)

Procédé qui permet d’insérer dans une image représentant la réalité (photographie, par exemple) une représentation virtuelle en 3D de quelque chose qui n’existe pas encore ou qui n’existe plus. Ce procédé peut aussi s’appliquer à une représentation réelle (par exemple : ajout d’une maison qui n’existe pas encore sur un terrain actuellement vide et en friche).

Réalité virtuelle (RV)

« C’est une simulation informatique interactive immersive, visuelle, sonore et/ou haptique d’environnements réels ou imaginaires » (source wikipedia).

Référent SIG

Il est aussi possible de parler de « correspondant SIG »

Il s’agit d’une personne, qui, dans une Direction ou un Service fait le lien entre le Service SIG transversal et les utilisateurs métiers de sa Direction/Service. Il(elle) est la « courroie de transmission entre le SIG et le métier. Son rôle est aussi un rôle d’animateur en local, qui fait remonter les besoins spécifiques au SIG et fait redescendre auprès des utilisateurs, les informations en provenance de celui‐ci.

Référentiel géographique

Lorsque l’on parle de référentiel géographique (ou de données géographiques de références), on parle de cartographies qui permettent à différents métiers d’utiliser un fond de carte commun à tous. Par exemple, le cadastre est considéré comme un référentiel (même s’il est encore assez souvent géographiquement faux). Les données IGN (BD Topo, BD Alti, BD Parcellaire, etc.) sont des données de références.

L’avantage d’un référentiel, c’est qu’il est commun à différents métiers, qui peuvent ainsi superposer chacun de leur côté leurs propres informations sur un fond de carte identique.

Relation

Lien formel entre deux objets. Une relation est aussi un objet.

RPCU

Référentiel Parcellaire Cadastral Unifié.

Revue BIM

Réunion de travail utilisant la (les) maquette(s) numérique(s) comme support.

SaaS (Software as a Service)

Il s’agit d’un service logiciel qui fonctionne sur le cloud computing, évitant ainsi une installation de logiciel sur un serveur ou un PC de bureau. Ce type de solution permet aussi d’alléger les mises à jours, qui sont effectuées en permanence par l’éditeur et qui ne nécessitent pas d’intervention sur les postes clients (sauf occasionnellement). Le modèle SaaS nécessite de disposer d’une connexion internet en permanence.

SCoT

Schéma de Cohérence Territoriale.

Shapefile

Aussi connu par son extension de fichier SHP. Il s’agit d’un format de fichier de données géographiques vectorielles (avec données attributaires associées, qui a été créé initialement par la société américaine ESRI. Ce format initialement propriétaire est devenu de fait, un standard d’échange entre les logiciels qui utilisent de la donnée de type SIG (un peu comme le format DXF d’Autodesk). Tous les logiciels produisant/utilisant de la données géographiques aujourd’hui sont capables de lire et écrire ce format.

Statut BIM

Niveau d’avancement du processus de gestation et de validation d’une information (en cours d’élaboration, bon pour exécution, réceptionné, …)

Système d’Information géographique (SIG)

Système informatique permettant, à partir de diverses sources, de rassembler et d’organiser, de gérer, d’analyser et de combiner, d’élaborer et de présenter des informations localisées géographiquement, contribuant notamment à la gestion de l’espace.

Texturage

C’est une méthode qui consiste à placer sur un objet modélisé en 3D (un bâtiment, une infrastructure, etc.) une image représentant cet objet dans la réalité. Par exemple : texturer la façade d’un bâtiment, signifie ajouter sur la surface blanche de celui‐ci, la photo de la devanture d’un magasin réellement existant. Autre exemple : utiliser des textures d’habillage (couleur, matière, …) pour caractériser un revêtement routier pour qu’il ressemble à ce qu’il est dans la réalité.

Le texturage n’est qu’une représentation à un instant « T » d’une réalité. C’est une image.

Travail collaboratif

Mode d’organisation du travail en vue d’atteindre un but commun, reposant principalement sur la participation, le dialogue et l’échange entre partenaires : maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre, entreprises, fournisseurs, etc. Le travail collaboratif suppose la compréhension mutuelle des besoins et exigences des autres intervenants.

Usage(s) BIM (ou BIM Use ou Model Use)

Processus numérique élémentaire (modélisation 3D, modélisation 4D, relevé numérique de l’existant, simulation dynamique, mise en image, …) qui, seul ou en combinaison, permet de répondre à un cas d’usage Métier.

Viewer / Visualiseur

Logiciel utilitaire, souvent gratuit, permettant d’afficher, visualiser, manipuler un fichier lorsqu’on ne dispose pas de son logiciel d’origine. Par exemple, Tekla Bimsight, BIM vision, Solibri model viewer ou encore EveBIM sont des viewer de fichiers IFC (gratuits dans leur version courante).

Vue métier

Extraction du BIM correspondant aux informations utiles aux acteurs du métier considéré.

WMS (Web Map Service)

C’est un protocole standardisé, qui permet d’obtenir des cartes de données géoréférencées à partir de différents serveurs de données accessibles sur le web. Un ou plusieurs serveurs web produisent à la demande, de la cartographie que l’on peut afficher sur son propre poste informatique (avec connexion internet).

WFS (Web Feature Service)

C’est un protocole standardisé, qui permet d’interroger des serveurs cartographiques sur le web, proposant des données géographiques au format vecteur (points, lignes, surfaces).

WPS (Web Processing Service)

C’est un protocole standardisé, qui permet de normaliser les demandes/réponses de services de traitement de données géographiques sur le web.

Tags:

No responses yet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *